vendredi 25 novembre 2011

mercredi 19 octobre 2011

Longboard Blues




J'en croise, parfois, des longboardeurs dans ma ville. Et à chaque je me dis qu'il faut que je m'y remette, avant qu'il ne neige à nouveau.
Je voudrais avoir cette classe, pouvoir danser comme eux sur ma planche en glissant à toute vitesse sur le sol.

samedi 8 octobre 2011

The Fall

Ca y est. Les odeurs de feu de bois reviennent dans la maison, lourdes, entêtantes, rassurantes. Il fait frais, j’accumule les couches de chaussettes et de collants sous mon sarouel, et dehors, il fait gris. Ce week-end, nous ferons très certainement la traditionnelle photo devant le liquidembare dans la cour, parce qu'il est bien rouge, et que si on attend la semaine prochaine il sera dégarni. C’est joli, ces couleurs que les arbres tiennent à bout de bras. C’est joli, la campagne, et cela me frappe d’autant plus cet après-midi, en rentrant de la ville en voiture avec mon papa. Je le remarque mieux maintenant, maintenant que je suis citadine. Des arbres, en ville, il y en a aussi, mais si peu ; c’est pareil pour l’herbe. Là-bas il n’y a pas de champs, ni de vaches, ni de fumier, ni de prés. Mais j’apprécie aussi.
Toujours est-il que l’automne est là, mais moi j’aime ça. A croire que la pluie ne me dérange pas, même si elle me trempe les pieds le soir si j’attends le tram, même si elle éclabousse la selle de mon vélo –  et par conséquent mon arrière-train délicat. Et puis ces ambiances, on pourrait en faire des tableaux, entre les vendeurs de marrons chauds, les feuilles mortes qui crissent sous mes roues, le ciel gris… . Ca ne m’attriste pas, non, ça me donne juste envie de chocolat chaud ou de thé, de goûters au chaud à l’intérieur, de ballades dans les champs, de pulls, de soupes de potiron. De jolis clichés pour une jolie saison trop souvent mal aimée.


 Autumn Memories par AndreaXXX sur Deviantart

mercredi 5 octobre 2011

You've got to give them Hope

 


Juste un cri d'amour pour cet homme. Et pour le film magnifique qui raconte si bien sa vie.


HARVEY MILK



samedi 11 juin 2011

Vacances

Into The Wild

Dormir dans le hamac Finir How I Met Your Mother Etendre ma culture geek Aller aux Décibulles y camper et rigoler avec mes cousins et mes frères et soeurs (fait) En savoir plus les Anonymous Avoir le temps Bronzer (fait) Nager dans la rivière (fait) M'amuser au GN (fait) Cueillir des fleurs Faire des jolies photos Profiter de Mélanie avant qu'elle ne parte dans le Grand Nord Profiter de Margot avant qu'elle n'ait un planning de vacances super compliqué Lire pleins de livres chouettes Voir des gens Avoir la flemme Pouvoir paresser Faire la fête Ne pas faire la fête Etre une geek amorphe devant mon ordinateur sans culpabiliser Développer des photos Accrocher des trucs sur mes murs Prévoir de nouveaux trucs à accrocher sur mes nouveaux murs Déménager deux jours avant ma rentrée scolaire Partir en vacances au soleil (fait) Camper Rigoler Profiter Manger une glace au citron chez un bon glacier Me baigner dans la mer (fait) ALLER A MARSEILLE (FAIT) Faire du longboard Danser Aller à la plage Faire la roue Me trouver un nouvel iPod ou retrouver miraculeusement mon iPod Apprendre à coder (pourquoi pas) Ecrire Faire du RP Voir Cécile et Achyuta un jour peut-être Embêter Lopez Regarder des films Découvrir des endroits

Oh bien sûr, on ne fait jamais tout ce que l'on prévoit. La liste est toujours longue, mais on la grignote et on la savoure, et il est bon de savoir qu'il reste toujours quelque chose à faire. Maintenant je pourrais démarrer la liste des choses que je dois  faire avant la rentrée, faire un retroplanning comme me le dit souvent mon papa. Mais bon. Je prends mon temps, je planifie dans ma tête ou je fais semblant. Toujours est-il que j'avance, que je suis confiante ou presque. 

mercredi 1 juin 2011

De l’infidélité de la technologie

Cette semaine, je suis maudite. Je souffre d’une rébellion de mes gadgets technologiques, ils manifestent contre moi, leur maître, alors que j’ai toujours tenté de les traiter avec tout l’amour et le respect que je leur dois. Enfin, on se comprend. Je suis maladroite, les objets ont tendance à m’échapper des mains, je ne le fais pas exprès, mais ce n’est pas parce qu’ils tombent par terre que je les martyrise, au contraire je me sens coupable pendant un moment après… Ou presque. 

Toujours est-il que, vendredi, première chute, première rébellion. Mon portable se trouve dans la poche de ma jupe qui n’est pas très grande (la poche, pas la jupe), et, alors que je lance une paire de chaussettes nouées (longue histoire, mais c’est une très bonne arme !) sur un ami, le téléphone décide de passer à l’acte. Il saute de ma poche. Peu inquiète, je le ramasse, ce n’est pas sa première chute, il est solide… Erreur. Non, un portable récent N’EST PAS solide. Obsolescence programmée de mes fesses (oh !). Je consulte mon portable, oh flûte, la carte SD est sortie sous le choc. Je la remets en place… Oh flûte, il ne la reconnait pas. Je demande à des amis, souffle et postillonne sur le lecteur, redémarre le téléphone… Rien. C’aurait pu être pire, je me dis, après tout je n’ai juste plus accès à mes images ni à ma musique, mais bon. J’ai un très bon appareil photo, et un lecteur mp3… Je réalise tout de même, un peu horrifiée, que je vais devoir utiliser les sonneries du téléphone, ce qui n’est pas trop grave, puisque, comme la plupart des portables de lycéens, le mien connait principalement le mode silencieux-vibreur, mais je rends compte soudain qu’il arrive que j’utilise mon portable pour me réveiller. Je n’ai pas encore tenté l’expérience mais je pense que je bondirais du lit comme une flèche quand il faudra que je me réveille sur « Countrysound » ou sur « Technobeat » - j’ai un peu peur.
Je ne suis donc pas effondrée face à ce léger soucis technique, de plus mes applications hautement intellectuelles téléchargées sur l’Android Market fonctionne encore puisqu’elles ne sont pas sur la carte SD – ouf, Ninjump est sauf. 

MAIS. Samedi matin, à l’heure où d’habitude je dors encore telle une bienheureuse je me lève, je me prépare et je pars au lycée, merci bac blanc d’SES. Dans le bus, pour me réconforter de la cruauté de ce destin je sors mon iPod et mes écouteurs de leur petite pochette (j’ai bien dit que je traitais mes gadgets technologiques avec amour). Et soudain, c’est le drame. Mon petit iPote jaune m’échappe des mains, c’est un complot ! Je le vois passer entre le mur et le siège, je l’entends avec effroi heurter le sol, je propulse ma main à sa suite sans pouvoir le rattraper (c’est étroit les espaces entre le mur et le siège), je tâtonne sans rien sentir sous mes doigts qui ne s’apparente au fidèle lecteur mp3… J’entame une série de positions plus élégantes les unes que les autres pour regarder sous le siège (c’est étroit les espaces entre les rangées de sièges), me contorsionne, me lève pour regarder derrière…. J’ai le mérite d’avoir dû distraire mes camarades endormis. Mais rien, pas d’iPod en vue. Et pourtant, il est jaune, et ça me va bien parce que jaune c’est comme le soleil m’a dit Lisa, autant dire qu’il devrait trancher sur le sol gris et moche du bus (il faut dire les choses telles qu’elles sont). Je me résigne, un peu triste, à achever ce trajet fatal sans trouver mon cher petit LaraPod (c’est vraiment son nom) et demande au chauffeur s’il pourra regarder. Ellipse de la matinée de bac blanc (il y avait néanmoins de très bons pains au chocolat de la part du prof qui possède presque une âme), retour au bus, le chauffeur n’a rien trouvé. Je me mets à détester tout le monde dans mon bus et me jure que si je vois quelqu’un avec un iPod jaune, je lui sauterai à la gorge et voilà. 

La morale de cette histoire, c’est que maintenant le matin, je dois me plier aux goûts musicaux du chauffeur, j’ai pour ainsi dire le choix entre Radio Liberté-Est FM (et donc musique folklorique allemande) ou Virgin Radio-NRJ… Je souffre. En ce moment-même je n’arrive pas à me sortir de la tête Britney Spears, c’est très douloureux et ça résiste à une après-midi de sieste. Et notez que c’est comme un complot ! Quelqu’un veut me forcer à écouter la radio du bus matin et soir, puisque je ne peux même pas écouter de la musique sur mon téléphone qui ne reconnaît plus sa carte SD ! Le destin est parfois cruel. En tout cas j’ai maintenant peur de m’approcher d’objets technologiques auxquels je tiens particulièrement, je n’ose plus utiliser mon appareil photo par crainte de voir apparaître sur l’écran « AHAHAH JE NE FONCTIONNE PLUS BIEN FAIT POUR TOI ! ». Alors le seul qui me soutient pour le moment est mon ordinateur, je… Oh non ! ... Argh.


 

mardi 29 mars 2011

Déclaration d'amour bordélique.

 © Benjamin Lacombe
 
Je voudrais savoir écrire comme Mathias Malzieux. Des petites histoires, et des plus longues, pleines de poésie et d’humour, de jolies images pleines d’étincelles et de sentiments électrisants.
Un jour je m’en croyais capable. Aujourd’hui j’ai l’impression d’avoir oublié comment on fait, comment on fait pour inventer, et je deviens désespérément nombriliste. Mais peut-être que cela reviendra ; en attendant, j'essaye de dévorer.

En ce moment je lis Métamorphose en bord de ciel. C'est mon amoureuse qui me l'a offert, pour Noël, en mars. C'est ça qui est encore plus chouette. Ce livre, même si je ne l'ai pas fini, est beau. C'est  vraiment un beau livre, relié, avec des illustrations superbes. Et moi j'aime ça. 
Je pense que je suis amoureuse des livres, des beaux livres, de leur magie, de leur pouvoir. Bam, ils te transportent, loin, loin, loin, ou t'amènent à l'intérieur de toi. Et tu perds toute notion du temps, tu dévores, tu savoures, tu relis, tu cornes les pages. Tu le taches, si tu manges en lisant. Tu t'endors dessus, parfois. Le livre a des histoires. Celle qu'il nous livre, celle de son auteur, celle de son possesseur...
Et un livre, on le déshabille, on l'effeuille, c'en est presque sensuel. Ca me tue que l'on puisse parler de la fin du livre avec les livres électroniques. Jamais, ô grand jamais. Lire sur un écran, aussi "confortable "soit-il, perd tout son charme quand il s'agit d'un livre. Aspect pratique, certes... Mais rien de plus. Un livre est objet à part entière, avec une odeur, une âme, un toucher particulier. J'aime les livres. Ceci est mon cri du coeur désordonné, qui n'exprime que très peu tout ce que les livres peuvent représenter pour moi. Parce que les livres me suivent, les livres m'accompagnent. Certains m'ont aidé, certains m'ont fait réfléchir, d'autres rire. Certains ne m'ont pas plu, aussi. Mais il y a sur mes étagères des livres qui sont pour moi comme des compagnons fidèles, des livres que je relie de temps à autres comme je reverrais de vieux copains.