lundi 1 novembre 2010

N'oublions pas nos rêves. Non jamais, jamais, jamais, laisser sombrer un rêve au fond de la mémoire. Parce qu'un jour, on regardera en arrière. Et alors, les regrets. Oui, ça finira par nous retomber dessus, une armée de rêves oubliés qui referont surface, cruels, pour nous rappeler qu'on les a délaissé. Qu'on a abandonné.
Sans rêves, quelles raisons pour avancer ? Sans un brin d'espoir, sans un brin de folie, quelle utilité ? Alors garde-les bien au chaud, garde-les bien au creux de ta tête. Contemple-les, le soir. Dis-toi que peut-être tu y arriveras, ou que peut-être pas, qu'importe, cela reste doux à regarder, le soir, un rêve. Cela se réalise parfois, la nuit. Et qu'importe l'amertume au réveil, garde cette petite lueur au fond de toi. C'est peut-être niais, c'est peut-être dégoulinant de bon sentiments ce que j'écris, mais ce soir j'ai envie d'écrire un texte d'espoir, j'ai envie de ne pas oublier, moi non plus, d'admirer mes rêves, ceux que j'ai construit à plusieurs et ceux qui me sont propres, je ne veux pas qu'ils nous échappent.